Les travailleurs de la santé de première ligne ont porté le poids de cette élection inutile
Aucun grand gagnant ne sort de cette 44e élection générale. Or, de nombreuses personnes ont perdu, notamment les travailleurs et les travailleuses de la santé du Canada.
Le pari politique du premier ministre a détourné l’attention des gouvernements de la pandémie continuelle de COVID-19, et les a empêchés de prévenir les effets dévastateurs de la quatrième vague sur les travailleurs de la santé surchargés et épuisés.
Pire encore, cette élection inutilement polarisante a fait place à des protestations choquantes anti-vaccination, ayant lieu à l’extérieur des hôpitaux, et ciblant des travailleurs de la santé épuisés et démoralisés et leurs patients.
Pire encore, cette élection inutilement polarisante a fait place à des protestations choquantes anti-vaccination, ayant lieu à l’extérieur des hôpitaux, et ciblant des travailleurs de la santé épuisés et démoralisés et leurs patients.
La situation était tellement grave que le personnel infirmier a organisé une journée d’action pancanadienne, quelques jours seulement avant l’élection, pour communiquer un message de détresse aux gouvernements.
Le premier ministre visait une majorité au Parlement lors de cette élection. Les électeurs ont appuyé les orientations de son gouvernement, mais ne sont pas convaincus et se demandent si Justin Trudeau pourra faire le travail sans la pression et le soutien des autres partis au sein de ce gouvernement minoritaire.
Heureusement, la population canadienne a élu un nombre suffisant de néo-démocrates pour jouer un rôle important pour faire pression sur les libéraux pour qu’ils respectent leurs promesses électorales. Les deux partis peuvent respecter la Loi canadienne sur la santé, améliorer les soins de longue durée grâce à des normes nationales établies par la loi et à un financement adéquat, mettre en œuvre le régime national d’assurance-médicaments si souvent promis, et mettre fin à la privatisation.
Les autres partis peuvent aussi contribuer. Il y a un consensus parmi les partis en faveur d’une augmentation du financement fédéral en santé. Mais ce financement ne peut pas être inconditionnel comme le voudrait le Bloc Québécois, et on ne peut permettre à la privatisation et aux soins à but lucratif de continuer et d’augmenter comme le désirent les conservateurs.
Nous demandons au gouvernement de former son cabinet et de réunir en session le Parlement dès que possible afin que les travailleurs de la santé de première ligne et les patients peuvent recevoir l’aide dont ils ont besoin et que nous puissions enfin avancer par rapport à ces enjeux prioritaires.
La Coalition canadienne de la santé, s’exprimant au nom des travailleurs de la santé de première ligne, de concert avec les alliés et les experts, va travailler avec tous les parlementaires qui désirent appuyer et améliorer notre système public et universel, reconnu dans le monde entier. Nous demandons au gouvernement de former son cabinet et de réunir en session le Parlement dès que possible afin que les travailleurs de la santé de première ligne et les patients peuvent recevoir l’aide dont ils ont besoin et que nous puissions enfin avancer par rapport à ces enjeux prioritaires.
Pauline Worsfold, IA Présidente de la Coalition canadienne de la santé