La FIQ dit non
90 % du personnel infirmier et cardiorespiratoire est sans contrat de travail au Québec.
De nombreuses professionnelles en soins se sont fait voir et entendre à Saint-Hyacinthe lors du Conseil général de la Coalition Avenir Québec (CAQ).
Elles voulaient communiquer aux député-e-s caquistes, qui forment le gouvernement actuel du Québec qu’elles n’ont pas d’entente de principe pour le renouvellement de leur convention collective.
Elles y étaient pour rappeler aux élu-e-s caquistes qu’ils ont un rôle à jouer auprès des ministres responsables de la négociation.
« Alors que le réseau craque de partout et qu’il manque cruellement de professionnelles en soins aux quatre coins de la province, Pour le bien des 80 000 professionnelles en soins que l’on représente, de même que pour celui des patient-e-s du réseau, il est plus qu’urgent que le gouvernement se concentre sur des solutions pérennes et souhaitées par celles qui donnent des soins au quotidien », de déclarer Roberto Bomba, trésorier de la FIQ.
C’est aux côtés, entre autres, des membres du Syndicat des professionnelles et professionnels du gouvernement du Québec (SPGQ) et de ceux du Syndicat de la fonction publique du Québec (SFPQ) que les professionnelles en soins de la FIQ ont rendu visite aux député-e-s de la CAQ.
61% des membres de la FIQ ont rejeté la proposition du gouvernement de la CAQ
Pour les professionnelles en soins, le respect de leur expertise est au cœur de l’enjeu de la mobilité et c’est 61 % d’entre elles qui ont rejeté la proposition.
« On entend souvent Mme LeBel et son collègue Christian Dubé taper sur le clou du volontariat quand ils parlent de leur demande de « souplesse », mais si les professionnelles avaient eu l’engagement profond et certain que cela aurait été le cas, elles n’auraient pas monté aux barricades ainsi. Des professionnelles en soins volontaires, il y en a toujours eu et il y en aura toujours. C’est d’ailleurs dans cette optique que nous avons proposé la semaine dernière à la table de négociation d’élargir le concept d’équipe volante publique de M. Dubé afin de mieux répondre aux besoins de toutes les régions du Québec qui ont des problèmes d’attraction et de rétention de personnel. On peut certainement trouver un terrain d’entente raisonnable pour les deux parties, mais on appelle Mme LeBel à un peu plus d’ouverture dans le contexte actuel », de poursuivre Jérôme Rousseau, vice-président de la FIQ et co-responsable de la négociation.
Photo de couverture de la FIQ.