Les négos entre les infirmières et le gouvernement du Québec reprennent
La FIQ s’est réunie lundi et mardi pour se doter d’un nouveau plan de mobilisation et maintenir la pression sur le gouvernement.
Pour cette négociation relancée, la FIQ a présenté cinq demandes ciblées, élaborées à partir du mécontentement que ses membres avaient exprimé lors des assemblées générales face à l’entente de principe.
Le nouveau plan de mobilisation a été débattu lors d’une réunion du conseil fédéral de la FIQ, lundi et mardi.
La FIQ est en négociation avec le gouvernement depuis 16 mois. Le syndicat demande une mise à niveau salariale de 6% effective au 1er avril dernier, puis des hausses de 4% pour les années 2023 et 2024, suivies de bonifications de 3% les deux années suivantes. Et si jamais la hausse du coût de la vie dépassait cette progression, la FIQ réclame que les salaires suivent l’inflation.
61% des membres de la FIQ ont rejeté l’entente de principe conclue en mars dernier malgré la recommandation d’adoption des instances syndicales de la FIQ.
Selon la page Facebook du syndicat 77% des membres ont participé au vote.
La Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ), qui représente 80 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques, retournent à la table de négociations.
Le principal irritant est l’exigence de la part du gouvernement que les membres de la FIQ se déplacent d’un établissement à l’autre ou d’une unité de soins à l’autre, pour répondre aux besoins. Les pourparlers ont achoppé également au sujet de la rémunération des infirmières auxiliaires par rapport à celle des préposés aux bénéficiaires.
Photo de couverture : Grand rassemblement du 16 mars 2024. Photo : Geneviève LeSieur/FIQ.